Bon les filles, si vous ne le saviez pas encore, le vagin est rempli de bactéries. Et pas qu’un peu : chez une femme adulte, 1 millilitre de sécrétions vaginales est composé de 100 millions à 1 milliard de micro-organismes ! Beurk diront certaines. Sauf que ces bactéries sont essentielles pour nous protéger contre des invasions de micro-organismes. Et que tout déséquilibre du microbiote vaginal (=dysbiose) induit des perturbations plus ou moins graves. Alors : les règles, c’est pour nous ; les tampons dont la composition est incertaine, c’est pour nous ; l’accouchement c’est pour nous. Et les dysbioses vaginales c’est pour nous aussi !
L’intérêt du microbiote vaginal
Le microbiote vaginal est composé principalement de 5 classes de bactéries :
– Classe I : elle est constituée principalement de Lactobacillus crispatus qui assure au vagin un pH bas pour éviter toute invasion d’autres germes. La production d’acide lactique et de peroxyde d’hydrogène donne une légère acidité à l’environnement vaginal ;
– Classe II : elle est dominée par Lactobacillus gasseri. Cette classe assure un environnement sain au vagin ;
– Classe III : elle est associée à Lactobacillus iners, bien que cette classe soit plus hétérogène avec une présence polymicrobienne plus prononcée que les autres classes ;
– Classe IV : dans cette classe, il y a très peu de bactéries lactobacilles et de plus fortes concentrations de bactéries ne nécessitant pas ou peu d’oxygène pour se développer ;
– Classe V : elle est dominée par Lactobacillus jensenii. Comme la classe II, elle assure un environnement optimal pour le vagin